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Auteur/autrice : Florent

chasse aux carburants à prix mini : comment les frontaliers raflent la mise aux frontières !

Chasse aux Carburants à Prix Mini : Comment les Frontaliers Raflent la Mise aux Frontières !

Les frontaliers continuent de traverser la frontière pour faire le plein de carburant. La hausse des tarifs des carburants pousse de nombreux automobilistes à chercher la meilleure offre, et parfois, cela signifie simplement traverser la frontière. Dans cet article, nous allons explorer les différents pays voisins où les frontaliers peuvent trouver des prix plus avantageux.

Pour les Alsaciens et les Mosellans, traverser le Rhin pour faire le plein de carburant est une habitude bien ancrée. Selon l’ADAC (Allgemeiner Deutscher Automobil-Club), le litre de diesel coûte en moyenne 1,86 euro en Allemagne, tandis que le Super E10 (essence) fluctue autour d’1,90 euro. Certains automobilistes utilisent même des applications qui leur permettent de trouver les moments où le diesel est moins cher dans la journée. En se rendant en Allemagne, ils peuvent économiser jusqu’à dix euros par plein d’essence.

La principauté d’Andorre, située entre la France et l’Espagne, propose des taxes très faibles sur les produits manufacturés, ce qui se traduit par des prix très attractifs pour le carburant. Le litre de SP95 y coûte 1,50 euro, le SP98 est à 1,59 euro et le gazole à 1,45 euro. Il faut se rendre en Roumanie ou en Bulgarie pour trouver des prix encore plus bas en Europe. Cependant, Andorre se mérite dans les Pyrénées, à moins de prendre la route entre Toulouse et Barcelone par exemple.

La Belgique offre généralement des prix de carburant moins élevés, principalement en raison d’une fiscalité moins lourde. Pour un plein de 50 litres de SP95 (E10), il en coûtera entre 83,95 et 87,40 euros en Belgique, contre près de 100 euros en France. Cela représente une économie pouvant aller jusqu’à 14%. Les autres carburants, tels que le SP98 (E5) et le gazole, présentent également des différences de prix, bien que moins flagrantes.

L’Espagne est également une destination prisée pour les frontaliers à la recherche de carburant moins cher. Les prix varient selon les régions, mais dans certaines localités, le prix du E95 est à 1,49 euro, ce qui permet de réaliser des économies significatives par rapport aux prix français. Certains habitants des villes frontalières profitent de ces différences de prix pour faire le plein en Espagne et économiser jusqu’à 16 euros sur un plein de diesel.

Au Luxembourg, les prix du carburant sont souvent plus élevés, mais restent attractifs pour les frontaliers français. Le litre de SP95 y est actuellement à 1,64 euro et le gazole à 1,70 euro. Certains automobilistes français font le choix de se rendre au Luxembourg pour faire le plein de carburant, mais également pour acheter de l’alcool, des cigarettes et d’autres produits moins chers qu’en France.

Enfin, la Suisse propose également des prix du carburant relativement élevés. Cependant, en cherchant un peu, certaines stations suisses affichent des prix de SP95 en dessous de 1,80 euro, bien que ces stations soient souvent éloignées de la frontière française. Malgré tout, certains frontaliers travaillant en Suisse font le choix de faire le plein dans ce pays pour réaliser des économies.

Les frontaliers continuent de traverser la frontière pour trouver des prix plus avantageux pour le carburant. Que ce soit en Allemagne, en Belgique, en Espagne, au Luxembourg ou en Suisse, les différences de prix peuvent représenter des économies significatives pour les automobilistes. Cependant, il est important de prendre en compte les coûts supplémentaires liés aux trajets et de s’assurer de respecter les réglementations douanières lors du transport de produits d’un pays à l’autre.

découvrez le salon du frontalier 2023 : l?Événement incontournable pour naviguer le monde transfrontalier franco suisse!

Découvrez le Salon du Frontalier 2023 : L?Événement Incontournable pour Naviguer le Monde Transfrontalier Franco-Suisse!

Cette année, le Groupement transfrontalier européen organise la 19ème édition du Salon du Frontalier, un événement d’information, de rencontres et d’échanges dédié aux travailleurs frontaliers franco-suisses. Prévu les 29 et 30 septembre 2023, le salon se tiendra dans un nouveau lieu, le parc des expositions Rochexpo à La Roche-sur-Foron, en Haute-Savoie.

Le Salon du Frontalier offre aux visiteurs l’opportunité d’en apprendre davantage sur la vie du frontalier et l’environnement franco-suisse. Le programme du salon comprendra des ateliers, des conférences et de nombreux espaces d’échanges où les participants pourront poser leurs questions et obtenir des conseils. Un village d’exposants sera également présent, proposant des offres adaptées au parcours de vie des frontaliers.

L’événement rassemble les entreprises, ainsi que les différents acteurs du monde frontalier, privés, institutionnels et associatifs. Les visiteurs auront également l’occasion de profiter de nombreuses animations telles que des food trucks, des jeux concours, du réseautage et même un job dating.

Le Salon du Frontalier est devenu au fil des années LE rendez-vous annuel des transfrontaliers. Il permet aux frontaliers, qu’ils soient français, européens ou suisses, de rencontrer des acteurs économiques et institutionnels afin de s’informer sur des thématiques variées telles que la protection sociale, le marché du travail, la fiscalité, la santé, l’immobilier, le transport et la banque.

L’événement est organisé par le Groupement transfrontalier européen (GTE), une association qui informe, accompagne et défend les travailleurs frontaliers tout au long de leur parcours de vie. Fort de ses 30 000 adhérents, le GTE met à disposition des visiteurs son équipe d’experts qui sera présente sur le stand pour répondre à toutes leurs questions.

Le Salon du Frontalier 2023 coïncide également avec le 60e anniversaire de la création du GTE. Cette association a joué un rôle essentiel dans l’obtention de nombreux droits dont bénéficient aujourd’hui les frontaliers, tels que l’assurance maladie, l’assurance invalidité, l’assurance chômage et les allocations familiales différentielles.

Le changement de lieu du salon cette année vise à offrir une expérience plus moderne et conviviale aux visiteurs. Le parc des expositions Rochexpo à La Roche-sur-Foron offre une palette de services plus large que l’ancien lieu à Annemasse, et permet d’accueillir davantage de visiteurs, d’exposants, de conférenciers et de spécialistes.

Pour participer au Salon du Frontalier, l’entrée est fixée à 5 euros par personne, mais elle est gratuite pour les adhérents du GTE et pour les moins de 18 ans. Les visiteurs peuvent réserver leur billet sur le site officiel du salon ou en utilisant l’adresse e-mail utilisée lors de leur adhésion au GTE.

Le Salon du Frontalier 2023 est un événement incontournable pour les travailleurs frontaliers franco-suisses. Il offre un programme riche en ateliers, conférences et moments d’échanges, ainsi qu’un village d’exposants proposant des offres adaptées aux besoins des frontaliers. Que vous soyez étudiants, en recherche d’emploi, en reconversion professionnelle ou retraités, ce salon répondra à vos questions et vous apportera des conseils et des solutions concrètes. Ne manquez pas ce rendez-vous annuel des transfrontaliers !

résidence frontalier : comment optimiser son achat ?

Résidence frontalier : Comment optimiser son achat ?

Acheter une résidence en tant que frontalier peut être une tâche complexe, nécessitant une bonne connaissance des aspects fiscaux et juridiques. Cet article vous propose des conseils clés pour optimiser votre achat et faire le meilleur choix possible en fonction de votre situation. Read More

marché du travail au luxembourg : découvrez les secrets de l’emploi en temps de crise!

Marché du Travail au Luxembourg : Découvrez les Secrets de l’Emploi en Temps de Crise!

Le marché du travail au Luxembourg connaît actuellement des fluctuations, avec une baisse du nombre de postes vacants et une légère augmentation du taux de chômage. Selon les dernières données publiées par l’Agence pour le développement de l’emploi (Adem) du Luxembourg, le nombre d’emplois disponibles a diminué, avec 8 966 postes vacants enregistrés fin septembre 2023, contre 9 088 à la fin du mois d’août. Parallèlement, le taux de chômage a connu une légère augmentation, passant de 5,3 % à 5,5 % sur la même période.

Ces chiffres peuvent être préoccupants pour les personnes à la recherche d’un emploi au Luxembourg. Cependant, il est important de noter que certains secteurs continuent de recruter activement. L’Adem a également publié une liste des dix secteurs qui recrutent le plus en septembre 2023. Ces informations, ainsi que la liste des métiers en pénurie de main-d’?uvre publiée par le gouvernement en septembre dernier, devraient être utiles aux frontaliers à la recherche d’un emploi au Luxembourg.

Selon l’Adem, 2 706 non-résidents étaient à la recherche d’un emploi au Luxembourg fin septembre. Cette demande de main-d’?uvre étrangère témoigne de l’attrait du pays en termes d’opportunités professionnelles. Cependant, il est essentiel de noter que la concurrence reste féroce, en raison du nombre limité de postes vacants. Les candidats doivent donc se démarquer et mettre en valeur leurs compétences et leurs expériences pour augmenter leurs chances de décrocher un emploi.

Pour les personnes intéressées par le marché du travail au Luxembourg, il est recommandé de rester informé des dernières actualités et tendances. Les médias locaux et les sites spécialisés en emploi au Luxembourg peuvent fournir des informations précieuses sur les opportunités professionnelles et les secteurs en croissance. De plus, il est toujours bénéfique de réseauter et d’établir des contacts dans le pays, car cela peut faciliter la recherche d’emploi.

Bien que le marché du travail au Luxembourg connaisse une baisse des postes vacants et une légère augmentation du taux de chômage, il existe toujours des opportunités pour les personnes à la recherche d’un emploi. Il est important de rester informé, de se démarquer des autres candidats et de mettre en valeur ses compétences pour maximiser ses chances de réussite dans sa recherche d’emploi au Luxembourg.

travailleurs frontaliers: les secrets pour dompter votre revenu fiscal de référence et booster vos prestations sociales !

Travailleurs frontaliers: les secrets pour dompter votre Revenu Fiscal de Référence et booster vos prestations sociales !

Le Revenu Fiscal de Référence (RFR) est un élément clé du système fiscal français, et il revêt une importance particulière pour les travailleurs frontaliers suisses. En effet, en tant que travailleur frontalier, vous devez déclarer en France l’ensemble de vos revenus, y compris ceux déjà imposés en Suisse. Le RFR est calculé par les services fiscaux français à partir de cette déclaration et constitue la base de calcul pour déterminer divers barèmes fiscaux.

Contrairement au revenu net imposable, le RFR intègre des éléments supplémentaires tels que les cotisations d’épargne retraite, l’abattement sur les revenus distribués, les pensions de retraite ou autres indemnités, ce qui le rend généralement supérieur. Il englobe également l’ensemble des ressources du foyer fiscal, que vous soyez imposable ou non.

Le RFR a un impact direct sur les prestations sociales, notamment la cotisation au régime d’assurance maladie français si vous êtes affiliés à la CMU. Il peut donc être intéressant de limiter son montant afin de réduire ces cotisations. Pour ce faire, il est essentiel de contrôler minutieusement vos certificats de salaire et relevés d’imposition. Assurez-vous que toutes les cotisations sociales déductibles ont bien été prises en compte et évaluez l’intérêt de déclarer vos frais au réel ou d’opter pour la déduction forfaitaire.

Il existe également d’autres solutions pour réduire le RFR, que vous pouvez découvrir sur le site ca-frontaliers.com, le site du Crédit Agricole qui accompagne tous les projets de vie des frontaliers. Ce site propose des informations détaillées sur les différentes options fiscales disponibles pour les travailleurs frontaliers, ainsi que des conseils pratiques pour optimiser leur situation fiscale.

Le Revenu Fiscal de Référence joue un rôle crucial dans le système fiscal français, en particulier pour les travailleurs frontaliers suisses. Il constitue la base de calcul pour déterminer divers barèmes fiscaux et a un impact direct sur les prestations sociales. Il est donc essentiel de contrôler attentivement sa déclaration de revenus et d’explorer les différentes options fiscales disponibles pour limiter son montant. Le site ca-frontaliers.com est une ressource précieuse pour obtenir des informations complètes et des conseils pratiques sur ce sujet.

explosion des travailleurs transfrontaliers : pourquoi la france perd elle la bataille des salaires?

Explosion des Travailleurs Transfrontaliers : Pourquoi la France perd-elle la bataille des Salaires?

Le nombre de travailleurs frontaliers a considérablement augmenté au cours des vingt dernières années, atteignant près de 450 000 personnes. Selon les données d’Eurostat pour l’année 2022, on dénombrait dans l’Union européenne 2,09 millions de travailleurs transfrontaliers, soit 1,1 % de la population en emploi. Ce chiffre représente plus du triple du nombre enregistré en 2000, qui s’élevait à 580 000.

La Suisse est le pays qui accueille le plus grand nombre de travailleurs frontaliers, avec près de la moitié du total. En effet, selon les données de l’Insee pour l’année 2020, la France compte 443 825 travailleurs frontaliers, dont 215 178 se rendent en Suisse. Ce pays est particulièrement attractif en raison des salaires élevés qu’il propose. Le Luxembourg (95 838), l’Allemagne (50 773), la Belgique (45 736), Monaco (31 388) et l’Espagne (4 912) sont les autres destinations prisées par les frontaliers français.

Au niveau régional, la province de Luxembourg en Belgique compte la plus forte proportion de travailleurs transfrontaliers, avec 32 %, suivie par Trèves en Allemagne (18 %), la Lorraine en France (14 %), la Franche-Comté en France et le Vorarlberg en Autriche (10 %). En France, le nombre de travailleurs transfrontaliers a plus que doublé depuis le début du siècle et a connu une augmentation de 22 % depuis 2015. La région Grand Est est celle qui compte le plus de travailleurs frontaliers (183 000), suivie de l’Auvergne-Rhône-Alpes (125 000).

Il est intéressant de noter que le flux de travailleurs frontaliers venant des pays voisins pour travailler en France est estimé à environ 15 000 personnes. La plupart d’entre eux proviennent de Belgique (8 500), d’Allemagne (4 000), d’Italie (1 500) et d’Espagne (1 100).

Cette tendance croissante des travailleurs frontaliers démontre que travailler en France ne suffit souvent pas à garantir un niveau de vie satisfaisant pour de nombreux Français. Les salaires plus élevés et les meilleures opportunités professionnelles offertes dans les pays voisins incitent de plus en plus de personnes à franchir la frontière pour trouver du travail. De plus, certains pays, comme la Suisse, acceptent désormais des frontaliers résidant en France mais de nationalité compatible avec l’espace Schengen, ce qui a encore renforcé le nombre de travailleurs frontaliers.

Il est évident que la France doit prendre en compte ces chiffres et les réalités du marché du travail transfrontalier. Les salaires attractifs et les conditions de travail meilleures offertes dans les pays voisins sont des facteurs déterminants dans le choix des travailleurs frontaliers. Pourtant, la France doit également mettre en avant ses atouts pour attirer et retenir les talents sur son territoire, en investissant dans des politiques économiques et sociales favorables aux travailleurs. Cela permettrait non seulement de préserver les emplois en France, mais aussi de stimuler la croissance économique et de renforcer la compétitivité du pays sur le marché européen.

Le nombre croissant de travailleurs frontaliers en Europe met en lumière la nécessité pour les pays de s’adapter aux réalités du marché du travail transfrontalier. Il est essentiel de proposer des conditions de travail attractives et des salaires compétitifs pour retenir les talents sur son territoire. La France doit notamment mettre en avant ses atouts et investir dans des politiques économiques et sociales favorables aux travailleurs afin de préserver les emplois et stimuler la croissance économique.

prime à la frontière : le jackpot suisse pour les fonctionnaires français!

Prime à la frontière : Le jackpot suisse pour les fonctionnaires français!

Le gouvernement français a récemment annoncé l’octroi d’une prime de résidence aux fonctionnaires qui travaillent à proximité de la frontière suisse, où les prix de l’immobilier ont atteint des niveaux record. Cette mesure vise à aider les fonctionnaires à faire face à la flambée des prix et à améliorer leurs conditions de logement. Au total, 29 000 agents des trois versants de la fonction publique seront concernés dans 62 communes de l’Ain et de la Haute-Savoie.

Selon le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, cette prime de résidence s’élève en moyenne à 840 euros par an, soit environ 70 euros brut mensuels pour chaque agent public. Cette aide financière vise à compenser les conséquences de la hausse des prix de l’immobilier dans la zone frontalière avec la Suisse. Le coût total de cette mesure est estimé à environ 25 millions d’euros.

Cette annonce a été saluée par de nombreux élus locaux, qui reconnaissent la nécessité d’apporter une aide aux fonctionnaires confrontés à des difficultés pour se loger dans cette région où le coût de la vie est élevé. Cependant, certains syndicats s’inquiètent des écarts créés par cette mesure. En effet, les 229 autres collectivités ne bénéficieront pas de cette prime de résidence, ce qui soulève des interrogations quant à l’équité de la décision.

Cette prime de résidence est une première étape pour améliorer les conditions de logement des fonctionnaires, mais le ministre de la Fonction publique reconnaît que cela ne résout pas totalement le problème du logement dans la région. Il s’est engagé à faire évoluer la cartographie de l’indemnité de résidence des fonctionnaires, qui est basée sur un zonage datant de vingt ans. Cette cartographie sera revue afin de mieux prendre en compte les réalités actuelles du marché immobilier.

En effet, dans cette région, de nombreuses personnes travaillent en Suisse, attirées par des salaires plus élevés, notamment le Smic suisse qui s’élève à 4 500 francs suisses (soit environ 4 654 euros) dans le canton de Genève. Ces personnes vivent en France, où les prix de l’immobilier sont moins élevés, ce qui a pour conséquence de faire augmenter les prix dans cette zone frontalière. Selon une étude du cabinet Nielsen IQ de décembre 2022, l’inflation en Haute-Savoie est plus élevée de 4,9% par rapport à la moyenne nationale et le prix médian au mètre carré a augmenté de 30% en cinq ans.

Cette situation pose également un défi en termes de recrutement pour la fonction publique. En effet, selon l’INSEE, 41% des fonctionnaires de santé de Haute-Savoie travaillent en Suisse. Il est donc nécessaire de prendre des mesures pour améliorer les conditions de vie et de logement des fonctionnaires travaillant dans cette région.

L’octroi d’une prime de résidence aux fonctionnaires travaillant à proximité de la frontière suisse est une première réponse du gouvernement français pour faire face à la flambée des prix de l’immobilier. Cependant, il reste encore des défis à relever pour améliorer les conditions de logement dans cette zone frontalière. La cartographie de l’indemnité de résidence des fonctionnaires devra être revue afin de mieux prendre en compte les réalités actuelles du marché immobilier.

https://www.youtube.com/watch?v=nAx_nAcCatk

explosion du taux d’absentéisme au luxembourg : le milliard d’euros qui fait tiquer les entreprises en 2022 !

Explosion du Taux d’Absentéisme au Luxembourg : Le Milliard d’Euros qui Fait Tiquer les Entreprises en 2022 !

En juillet dernier, la Caisse nationale de santé (CNS) a publié des chiffres alarmants concernant l’absentéisme au Luxembourg. En 2022, pas moins de 8 millions de jours d’absence pour maladie ont été octroyés aux salariés en poste dans le pays. Cette statistique inquiétante a été confirmée par un rapport de l’Inspection générale de la Sécurité sociale (IGSS), qui révèle que les entreprises luxembourgeoises ont connu un taux d’absentéisme jamais atteint auparavant.

En moyenne, le taux d’absentéisme constaté en 2022 a non seulement augmenté par rapport à l’année précédente, mais il est également supérieur au « pic » de 2020, lorsque les mesures sanitaires liées à la pandémie de Covid-19 ont perturbé l’économie pendant plusieurs mois. Ainsi, le taux d’absentéisme en 2022 a atteint un nouveau record national de 5,2 %, soit l’équivalent de 5 jours non prestés pour 100 jours d’activité attendus.

Le rapport de l’IGSS souligne également que 66 % des salariés ont été contraints de renoncer à venir travailler au moins une fois au cours des 12 derniers mois pour des raisons médicales. Ce pourcentage varie bien sûr selon les branches d’activité, mais il a augmenté dans l’ensemble des secteurs.

Il est intéressant de noter que si le nombre d’absences de longue durée a diminué, les arrêts de courte durée (-21 jours) ont quant à eux été beaucoup plus fréquents. Cette donnée est importante car selon le nombre de jours d’arrêts maladie, la « charge financière » de l’employé concerné ne pèse pas de la même manière sur les épaules de l’employeur et de la CNS. En effet, pendant les 13 premières semaines d’arrêt, c’est l’employeur qui doit assumer la rémunération, puis c’est la CNS qui prend en charge l’indemnisation.

Selon les calculs de l’IGSS, le coût direct de l’absentéisme au Luxembourg en 2022 s’élève à 1 milliard d’euros. Il convient de souligner que cette somme ne prend pas en compte les pertes de productivité ou les frais de remplacement de la personne malade, par exemple. En analysant plus en détail la répartition de cette facture, on constate que 70 % des coûts directs sont supportés par les employeurs, tandis que les 30 % restants sont pris en charge par la CNS. Cette répartition s’explique par le fait que les absences de courte durée sont plus fréquentes et supportées par les entreprises.

Face à cette situation préoccupante, plusieurs secteurs d’activité, tels que l’HORESCA, réclament des mesures pour faire face à ces absences récurrentes. Ils demandent notamment une baisse de la TVA sur les alcools servis, mais ils rencontrent également des difficultés liées au recul du nombre de clients et à la difficulté de recruter.

Le Luxembourg fait face à un taux d’absentéisme record en 2022, mettant à rude épreuve les entreprises du pays. Les coûts directs de l’absentéisme s’élèvent à 1 milliard d’euros, principalement supportés par les employeurs. Des mesures devront être prises pour faire face à ce problème et limiter les conséquences économiques et sociales de l’absentéisme au Luxembourg.

genève: le surprenant ballet des frontaliers en voiture, un arrêt forcé à l’horizon?

Genève: Le surprenant ballet des frontaliers en voiture, un arrêt forcé à l’horizon?

Les frontaliers français qui travaillent en Suisse sont nombreux à se rendre quotidiennement dans le canton de Genève. Selon les données de l’Office cantonal de la statistique, en 2020, 78% des 115’300 pendulaires français se rendaient au travail en voiture. Ce chiffre peut sembler élevé, mais il faut le mettre en contexte. En effet, en 2014, la proportion de frontaliers utilisant la voiture était de 80,4%, soit trois points de plus qu’en 2020. Il y a donc une évolution positive, bien que le taux actuel reste préoccupant.

Le canton de Genève est très attractif pour les frontaliers français, notamment en raison des nombreux emplois disponibles dans des secteurs tels que les hôpitaux, la restauration et les banques. Cependant, cette dépendance à la voiture s’explique en partie par le manque d’offre de transports en commun dans certaines régions de France voisine. En dehors de l’agglomération annemassienne, de Ferney et de Saint-Julien, une partie importante du Grand Genève est mal desservie. Par exemple, le Pays de Gex manque de liaisons rapides avec la Suisse, à l’exception de Thoiry.

Le chercheur Vincent Kaufmann, spécialisé dans la mobilité, souligne également que de nombreux frontaliers français vivent dans des maisons individuelles éloignées les unes des autres, ce qui rend difficile la mise en place de transports publics efficaces. Pour une grande partie de cette population, l’utilisation de la voiture est donc imposée par le manque d’infrastructures adaptées.

Cependant, il existe des solutions pour encourager le transfert modal vers les transports en commun. Vincent Kaufmann suggère par exemple la création de bus express, sur le modèle de ceux reliant Marseille à Aix-en-Provence. Cela permettrait de proposer des alternatives rapides et efficaces aux frontaliers qui se rendent en Suisse.

Il est également intéressant de noter que les frontaliers se rendant dans le canton de Vaud sont plus enclins à utiliser les transports en commun. Les distances à parcourir sont plus longues que pour ceux qui se rendent à Genève, ce qui peut dissuader l’utilisation de la voiture. De plus, les services ferroviaires sont bien développés dans tout le canton de Vaud.

Il est donc nécessaire de prendre des mesures pour améliorer l’offre de transports en commun dans les régions françaises proches de la Suisse. Cela pourrait non seulement réduire la dépendance à la voiture, mais aussi contribuer à la diminution des embouteillages et de la pollution. Cependant, il est important de rester pragmatique et de prendre en compte les contraintes financières et les délais de construction nécessaires pour mettre en place de nouvelles infrastructures.

Bien que le taux de frontaliers utilisant la voiture pour se rendre au travail en Suisse ait légèrement diminué ces dernières années, il reste encore beaucoup à faire pour encourager le transfert modal vers les transports en commun. Le manque d’infrastructures adaptées et le développement de l’étalement urbain sont des obstacles à surmonter. Cependant, des solutions telles que la création de bus express peuvent être mises en place rapidement et offrir des alternatives efficaces aux frontaliers. Il est essentiel d’investir dans les transports en commun pour faciliter les déplacements transfrontaliers et améliorer la qualité de vie des travailleurs frontaliers.

révolution des allocations familiales pour frontaliers séparés : découvrez la nouvelle loi qui bouleverse la donnée !

Révolution des Allocations Familiales pour Frontaliers Séparés : Découvrez la Nouvelle Loi qui Bouleverse la Donnée !

Les allocations familiales constituent une aide financière importante pour les familles ayant des enfants. Dans le cas des parents séparés, l’attribution de ces allocations dépendait jusqu’à récemment de la personne physique ou morale auprès de laquelle l’enfant avait son domicile légal et sa résidence effective et continue. Cependant, une modification importante a été apportée récemment grâce à la loi du 23 décembre 2022 N°668. Selon cette loi, sur demande conjointe des parents, le paiement de l’allocation familiale peut être partagé par moitié entre les deux parents.

Cependant, il est important de noter que la procédure de partage des allocations n’est pas encore opérationnelle dans le système interne de répartition des allocations de la Caisse pour l’avenir des enfants (CAE). Pour le moment, les parents peuvent faire une demande de partage par courrier, mais celle-ci ne peut pas encore être prise en compte. Il est donc préférable d’attendre que la CAE intègre le programme dans son logiciel ou d’éviter de faire la demande pour le moment. Si les parents souhaitent tout de même partager les allocations, il est recommandé de désigner clairement, d’un commun accord, un bénéficiaire dans leur courrier signé par les deux parents.

En cas de désaccord entre les parents, il revient à la Caisse pour l’avenir des enfants de déterminer l’attributaire de l’allocation familiale dans l’intérêt de l’enfant, en se basant sur les informations dont elle dispose.

Il est également intéressant de noter que les allocations familiales au Luxembourg peuvent varier en fonction de différents critères tels que le nombre d’enfants, l’âge des enfants et le revenu des parents. Pour calculer le montant des allocations familiales au Luxembourg, il est possible d’utiliser une calculatrice en ligne mise à disposition.

En dehors de cette question spécifique des allocations familiales, d’autres sujets d’actualité sont à souligner. Par exemple, suite aux élections législatives, le Premier ministre a présenté sa démission au Grand-Duc, signifiant ainsi la fin de la coalition « Gambia ». De plus, trois des quatre unités de la centrale nucléaire de Moselle sont actuellement à l’arrêt en raison d’opérations de maintenance ou de rechargement.

Dans un registre plus léger, la Boulangerie Fischer se distingue par sa productivité élevée tout en conservant le savoir-faire traditionnel et la qualité artisanale qui font sa renommée. Les viennoiseries de cette boulangerie sont particulièrement appréciées pour leur authenticité.

Enfin, les supermarchés et grandes enseignes du commerce recrutent au Luxembourg. Une dizaine d’entreprises ont organisé un Jobday pour rencontrer les candidats intéressés. Il est donc temps de préparer son CV et de saisir cette opportunité.

La possibilité de partager les allocations familiales entre les parents séparés est désormais offerte grâce à la récente modification de la loi. Cependant, il est important de noter que la procédure de partage n’est pas encore opérationnelle dans le système de répartition des allocations de la CAE. Il est donc préférable d’attendre que cette procédure soit mise en place avant de faire une demande de partage. En attendant, il est recommandé de désigner clairement, d’un commun accord, un bénéficiaire dans un courrier signé par les deux parents.

Élections au luxembourg 2023 : découvrez les 7 thèmes clé pour un avenir meilleur, enfin dévoilés par les partis !

Élections au Luxembourg 2023 : Découvrez les 7 thèmes-clé pour un avenir meilleur, enfin dévoilés par les partis !

Dimanche 8 octobre 2023 marque le bilan des cinq années de pouvoir exercé par le gouvernement « Bettel II » au Luxembourg. Alors que l’inflation et les tensions internationales créent de l’incertitude chez de nombreux citoyens, il est temps de se demander quels changements sont nécessaires pour améliorer la qualité de vie, le développement du pays et répondre aux attentes des résidents et des frontaliers.

La crise du logement est l’une des préoccupations principales de ces élections. Dans un Luxembourg victime de son succès économique, les logements sont devenus inaccessibles pour de nombreux citoyens. Face à cette situation, les partis politiques proposent différentes solutions concrètes. Le parti DP, au pouvoir, a même proposé la création d’un « superministère » du Logement. Construire davantage, mieux réguler le marché, développer les régions de Luxembourg, Esch et la Nordstad, ou encore proposer des loyers abordables, les propositions sont nombreuses.

Les déplacements quotidiens sont également un souci majeur pour les résidents et les frontaliers au Luxembourg. Les autoroutes du pays sont régulièrement congestionnées aux heures de pointe, et la population ne cesse de croître. Les partis politiques proposent des solutions telles que la construction de contournements, la transition vers une mobilité plus durable ou encore la réduction des voies et des places de stationnement pour les voitures.

Le temps de travail est un sujet qui préoccupe les plus de 513 000 personnes actives au Luxembourg. Les partis politiques se positionnent sur des questions clés liées à l’emploi, comme l’indexation des salaires, les conventions collectives, les congés payés et la réforme des retraites. La réduction du temps de travail a également été politisée pendant la campagne électorale, avec des propositions allant de la semaine de 38 heures à la semaine de 32 heures, sans perte de salaire.

Le télétravail est également une préoccupation croissante pour les salariés luxembourgeois. Les partis politiques veulent encourager cette pratique en proposant des cadres légaux clairs, des jours de télétravail obligatoires ou optionnels, et une meilleure organisation du travail à distance.

Les revenus sont au coeur des promesses des candidats. La réforme du barème d’impôt unique est un incontournable des programmes, mais suscite déjà des oppositions. L’inflation et le pouvoir d’achat sont également des préoccupations majeures pour les Luxembourgeois, bien que peu développées dans les programmes des partis.

Le changement climatique est devenu une préoccupation majeure pour toutes les générations. La protection de l’environnement et de la biodiversité, la transition énergétique et l’investissement dans la mobilité douce font partie intégrante des programmes électoraux. Les partis politiques annoncent des mesures plus ou moins radicales pour lutter contre le changement climatique.

La santé a été mise à rude épreuve avec la pandémie de Covid-19, mettant en lumière les avantages et les lacunes du système de santé luxembourgeois. Les partis politiques proposent des solutions pour améliorer l’accès aux soins, la durée d’attente pour les rendez-vous médicaux et les examens, ainsi que pour combler les manques en termes d’hôpitaux, de médecins et d’infirmières.

Enfin, la famille est un sujet de préoccupation quotidienne et d’avenir pour une majorité d’électeurs. Les partis politiques proposent des solutions pour faciliter la garde des enfants, soutenir les familles monoparentales et améliorer les conditions de vie des personnes âgées.

Les élections au Luxembourg sont l’occasion pour les partis politiques de proposer des solutions concrètes pour répondre aux attentes des électeurs. La crise du logement, les problèmes de mobilité, les questions liées à l’emploi, le télétravail, les revenus, le changement climatique, la santé et la famille sont autant de sujets abordés dans les programmes des partis.


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