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Auteur/autrice : Florent

salon du frontalier 2023 : le rendez vous incontournable qui a fait vibrer plus de 2000 curieux !

Salon du Frontalier 2023 : Le rendez-vous incontournable qui a fait vibrer plus de 2000 curieux !

Le Salon du Frontalier 2023 : un événement incontournable pour les travailleurs transfrontaliers

Le Salon du Frontalier est devenu au fil des années un rendez-vous incontournable pour les travailleurs européens et helvètes travaillant en Suisse et résidant en France. Cette année, l’événement a connu un succès retentissant, attirant près de 2000 personnes au Parc des expositions Rochexpo à La Roche-sur-Foron.

Le Groupement transfrontalier européen (GTE), à l’origine de cet événement, a décidé de changer de concept en abandonnant les traditionnelles « Journées transfrontalières » pour proposer un salon plus dynamique et attractif. Le résultat ne s’est pas fait attendre, avec une fréquentation similaire aux années précédentes et des exposants satisfaits de cette nouvelle formule.

Durant ces deux jours, vingt et un exposants et deux agences de placement étaient présents pour fournir aux visiteurs des informations et des conseils sur les modalités des contrats de travail, la fiscalité, les assurances maladie, la prévoyance professionnelle et la retraite. Trente-trois sessions de conférences et d’ateliers ont également été organisées pour permettre aux frontaliers de s’informer et d’échanger sur ces sujets cruciaux.

Le Salon du Frontalier 2023 a également coïncidé avec le 60e anniversaire de la création du GTE en 1963. Cet anniversaire a été l’occasion de célébrer le travail accompli par cette association qui oeuvre depuis des décennies à défendre les droits des travailleurs frontaliers et à faciliter leur quotidien.

L’édition de cette année a permis de relancer une nouvelle dynamique autour du Salon du Frontalier. Les visiteurs ont pu profiter de conseils personnalisés, rencontrer des experts et découvrir les dernières nouveautés en matière de législation et de droits des travailleurs transfrontaliers.

Manon Christen, chargée de communication du Groupement transfrontalier européen, se réjouit de cette édition réussie : « Nous avons été ravis de cette édition, qui relance une nouvelle dynamique. La fréquentation est similaire aux années avant Covid, et les exposants ont été dans l’ensemble tout à fait satisfaits de ce salon. »

Le succès du Salon du Frontalier 2023 témoigne de l’importance croissante des travailleurs transfrontaliers dans la région. Ils sont de plus en plus nombreux à choisir cette option pour concilier vie professionnelle en Suisse et vie personnelle en France.

Pour tous ceux qui n’ont pas pu assister à l’événement, il est toujours possible de se renseigner auprès du Groupement transfrontalier européen. Cette association met à disposition de nombreux outils et ressources pour accompagner les travailleurs frontaliers dans leurs démarches administratives et juridiques.

Le Salon du Frontalier 2023 a été un véritable succès, attirant près de 2000 personnes et offrant aux travailleurs transfrontaliers toutes les informations et les conseils nécessaires pour faciliter leur quotidien. Cette nouvelle formule a su répondre aux attentes des visiteurs et des exposants, relançant ainsi une dynamique positive pour les prochaines éditions. Le Groupement transfrontalier européen continue de jouer un rôle essentiel dans la défense des droits des travailleurs frontaliers et dans l’accompagnement des travailleurs transfrontaliers tout au long de leur parcours professionnel.

ouvrir un compte bancaire au luxembourg : les solutions pour contourner le parcours du combattant !

Ouvrir un compte bancaire au Luxembourg : les solutions pour contourner le parcours du combattant !

Ouvrir un compte bancaire au Luxembourg : une démarche de plus en plus complexe

Lorsqu’il s’agit d’ouvrir un compte bancaire, on pourrait s’attendre à ce que cela soit une procédure simple et rapide. Malheureusement, cela n’est pas toujours le cas, surtout au Luxembourg, où de nombreuses personnes rencontrent des difficultés croissantes pour ouvrir un compte bancaire.

Le Luxembourg est un territoire attractif pour les entrepreneurs souhaitant développer leur activité en Europe. Cependant, ces derniers mois, de plus en plus d’acteurs se plaignent des délais et des obstacles rencontrés lors de l’ouverture d’un compte bancaire dans le pays. Cette situation préoccupe de nombreux experts-comptables, avocats et élus, conscients de l’impact sur la compétitivité de la place financière luxembourgeoise.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces difficultés croissantes. Tout d’abord, les banques sont soumises à des réglementations strictes en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Les procédures de vérification sont plus complexes, les analyses plus poussées et les banques plus prudentes. Tout cela engendre des délais d’ouverture plus longs et des coûts plus élevés. Au Luxembourg, où la réputation de la place financière est primordiale, ces questions de due diligence sont prises très au sérieux.

Un autre facteur à prendre en compte est le manque de concurrence entre les banques luxembourgeoises. En raison du nombre limité d’établissements bancaires dans le pays, certains acteurs ne se disputent pas les clients, ce qui peut expliquer les frais élevés et les délais d’ouverture plus longs.

De plus, il est parfois exigé d’avoir un compte bancaire luxembourgeois (avec un IBAN commençant par LU) lors de la création d’une entreprise ou d’un véhicule juridique. Pourtant, il n’existe pas de base légale pour cette exigence, comme l’a confirmé le ministère des Finances dans sa réponse à une question parlementaire. Cependant, certains notaires rencontrent des difficultés pour obtenir les documents nécessaires auprès de banques étrangères conformément à la législation luxembourgeoise.

Face à cette situation préoccupante, plusieurs pistes de solutions ont été avancées. Tout d’abord, il est essentiel de mieux orienter les candidats à la création d’entreprise vers les établissements bancaires prêts à les accueillir en fonction de leur activité. L’Association des banques et banquiers du Luxembourg (ABBL) travaille d’ailleurs à l’élaboration d’une liste d’établissements souhaitant s’inscrire dans cette démarche.

Ensuite, il est nécessaire de simplifier les procédures de due diligence en recourant à la technologie et en favorisant le partage des données entre les acteurs concernés. Cela permettrait de réduire les coûts liés à la conformité réglementaire pour les banques. De plus, il est primordial de remettre en question l’exigence d’un IBAN luxembourgeois lors de la création d’une entreprise.

Enfin, une autre piste de solution serait d’obliger les banques à ouvrir un compte bancaire pour tout client qui en fait la demande. Jusqu’à présent, les banques étaient libres de décider si elles souhaitaient ou non entrer en relation avec un client, en fonction de leur politique commerciale ou de gestion des risques. En instaurant cette obligation, de nouvelles questions devront être envisagées.

Il est indéniable que l’ouverture d’un compte bancaire au Luxembourg devient de plus en plus complexe. Cette situation préoccupante nécessite des mesures concrètes pour faciliter les démarches et renforcer la compétitivité de la place financière luxembourgeoise. En simplifiant les procédures, en favorisant la concurrence entre les banques et en réexaminant certaines exigences, le Luxembourg pourrait retrouver son attractivité en matière d’ouverture de compte bancaire.

Nurse explaining notes to female patient in health center

Grand Genève : La Santé Transfrontalière, Un Casse-tête Franco-Suisse à Décoder !

La santé transfrontalière peine à trouver des solutions dans le Grand Genève

La question de la santé transfrontalière est au centre des préoccupations dans la région du Grand Genève. En effet, lors d’une table ronde organisée dans le cadre du Salon du frontalier à la Roche-sur-Foron, de nombreux responsables politiques et sanitaires ont exprimé leur inquiétude quant à l’avenir de la collaboration franco-suisse sur cette question.

Le constat est unanime : la situation est préoccupante, en particulier du côté du Pays de Gex qui est devenu un véritable désert médical. Avec une population de 130’000 habitants, 15% d’entre eux n’ont pas accès aux soins. Il est également déploré l’absence de structure d’aide d’urgence et la fermeture de lits dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes faute de personnel.

La pénurie de personnel soignant est un problème récurrent dans la région. En effet, de nombreux professionnels de la santé sont attirés par les salaires plus élevés en Suisse, ce qui accentue les disparités de densité médicale entre les deux côtés de la frontière. Si la situation est moins grave du côté de la Haute-Savoie, une réelle inégalité persiste en matière d’accès aux soins.

Face à ces difficultés, des solutions doivent être trouvées. Une collaboration étroite entre les différents acteurs de la santé est essentielle pour augmenter les capacités de formation et combler le manque de personnel soignant. Des accords entre les caisses maladie pour faciliter l’accès aux soins de part et d’autre de la frontière sont également nécessaires.

Les responsables politiques présents lors de la table ronde ont souligné l’importance des conventions déjà en place entre les Hôpitaux universitaires de Genève et le CPAM de Haute-Savoie. Ces conventions permettent notamment l’accès aux urgences pour les patients de France voisine, ainsi que la possibilité de bénéficier de soins spécialisés dans les domaines de l’oncologie et des maladies rares.

Cependant, la question de l’accès aux soins reste complexe. Les systèmes de financement de la santé en France et en Suisse étant différents, des accords internationaux sont nécessaires pour faciliter les échanges et garantir un accès équitable aux soins de part et d’autre de la frontière.

La santé transfrontalière dans le Grand Genève est un enjeu majeur pour la région. Il est essentiel que les acteurs politiques et sanitaires travaillent de concert pour trouver des solutions durables et améliorer l’accès aux soins pour tous les habitants de la région. Seule une collaboration efficace et des mesures concrètes permettront de surmonter les difficultés actuelles et d’assurer une meilleure santé transfrontalière.

frontaliers contre salariés en euros : la course au logement en france voisine

Frontaliers contre Salariés en Euros : La Course au Logement en France Voisine

Loyers en France voisine : les salariés en euros délogés par les frontaliers

Les loyers en France voisine connaissent une hausse constante, impactant directement les salariés en euros. Cette situation est principalement due au pouvoir d’achat plus élevé des frontaliers travaillant en Suisse. En effet, de nombreux frontaliers préfèrent habiter en France pour bénéficier de prix immobiliers plus abordables tout en conservant leur couverture sociale.

Saint-Julien-en-Genevois, située à une dizaine de kilomètres de Genève, est une commune très prisée des frontaliers. Les agences immobilières affichent des loyers prohibitifs, tels qu’un trois pièces à 1500 euros par mois ou un 35 m2 pour 790 euros. Cette réalité rend la recherche d’un logement difficile pour les salariés en euros.

Une jeune mère de famille travaillant à la mairie de Saint-Julien témoigne de cette situation : « Se loger ici n’est pas dans mes moyens. J’ai un petit garçon et je suis enceinte, donc si je voulais me loger ici, il me faudrait un T3, à minimum 1250 euros ». Contraints de se loger à plusieurs dizaines de kilomètres dans la direction opposée de la Suisse, de nombreux salariés en euros font face à des difficultés pour trouver un logement adapté à leurs besoins.

Les prix immobiliers élevés à Saint-Julien-en-Genevois s’expliquent par sa proximité avec la douane suisse. En s’éloignant de cette zone, les prix chutent considérablement. Les agences immobilières réclament souvent trois fois le loyer en salaire, ce qui cible directement les frontaliers bénéficiant de salaires élevés en Suisse. Cette situation est d’autant plus préoccupante lorsque l’on considère que le salaire minimum dans le canton de Genève est de 4500 francs suisses (4654 euros), creusant ainsi l’écart entre les salariés en euros et les frontaliers.

Annemasse, une ville située à proximité de Saint-Julien-en-Genevois, a d’ailleurs été classée quatrième ville la plus inégalitaire de France en 2021. Les 10% les plus riches y gagnent plus de 5 fois plus que les 10% les plus pauvres. Cette réalité se traduit par des conditions de vie difficiles pour certains habitants, certains étant contraints de vivre dans leur voiture faute de pouvoir se loger correctement.

En Haute-Savoie, le prix médian au m2 a augmenté de 30% en cinq ans, reflétant la tendance générale de la région. La demande de logements reste élevée malgré ces prix élevés, ce qui alimente la hausse des loyers.

Face à cette situation, les salariés en euros se retrouvent délogés et peinent à trouver un logement adapté à leurs besoins et à leurs moyens financiers. Cette problématique met en évidence l’importance de prendre des mesures pour réguler les prix immobiliers et assurer un accès équitable au logement pour tous.

Les loyers en France voisine sont fortement influencés par le pouvoir d’achat plus élevé des frontaliers travaillant en Suisse. Cette réalité pénalise les salariés en euros, qui rencontrent des difficultés pour se loger dans des zones prisées par les frontaliers. La hausse des loyers et l’inégalité croissante entre les salariés en euros et les frontaliers mettent en lumière la nécessité d’adopter des mesures pour garantir un accès équitable au logement pour tous.

frontaliers français au luxembourg : zoom sur leur impressionnante progression en 2023 !

Frontaliers français au Luxembourg : Zoom sur leur impressionnante progression en 2023 !

Emploi salarié : toujours plus de frontaliers français

Le marché de l’emploi salarié au Luxembourg continue de croître, avec une hausse de 0,5% par rapport au premier trimestre de cette année, selon les données publiées par le Statec. Bien que ce pourcentage soit relativement faible, il confirme néanmoins le ralentissement de la croissance de l’emploi salarié.

En variation annuelle, la progression a été de 2,5%, soit une légère baisse par rapport au premier trimestre de l’année. Les activités financières et d’assurance, ainsi que l’administration et les autres services publics, affichent les progressions trimestrielles les plus importantes. En revanche, les activités de construction ont connu une nouvelle baisse au deuxième trimestre.

Les activités financières et d’assurance, ainsi que l’administration et les autres services publics, sont également les branches les plus dynamiques en comparaison annuelle. Les activités de gestion de fonds d’investissement et de pension ont particulièrement contribué à la croissance favorable dans le secteur des activités financières et d’assurance. Quant à l’administration centrale, elle enregistre la plus grande hausse dans le deuxième secteur.

Cependant, au-delà de ces chiffres, c’est surtout le nombre de salariés frontaliers qui continue d’augmenter plus rapidement que celui des salariés résidents. Le Statec constate une augmentation de 0,6% par rapport au premier trimestre pour les frontaliers, contre une augmentation de 0,4% pour les résidents. Les salariés frontaliers français sont ceux qui connaissent la plus forte progression, avec une hausse de 0,8% par rapport au trimestre précédent.

En variation annuelle, le nombre de salariés résidents non communautaires a progressé de 15%, tandis que celui des résidents luxembourgeois a augmenté de 1,8%. À noter que le nombre de salariés résidents communautaires a quant à lui diminué de 0,3% au deuxième trimestre.

À ce jour, le Luxembourg compte 227 842 travailleurs frontaliers, ce qui représente 47% du nombre total de salariés. Parmi eux, on compte 123 636 Français, 52 555 Allemands et 51 650 Belges.

Cette augmentation du nombre de frontaliers français au Luxembourg témoigne de l’attrait de ce pays voisin en termes d’opportunités d’emploi. Les travailleurs français sont attirés par les salaires attractifs, les avantages fiscaux et la proximité géographique avec le Luxembourg.

Cette tendance soulève également des questions sur les conséquences de cette augmentation sur le marché du travail au Luxembourg. Certains craignent que les frontaliers français ne viennent prendre des emplois aux résidents luxembourgeois, ce qui pourrait entraîner une concurrence accrue sur le marché du travail.

Toutefois, il est important de souligner que l’augmentation du nombre de frontaliers français contribue également à la croissance économique du Luxembourg. Ces travailleurs sont souvent employés dans des secteurs clés tels que la finance et l’administration, qui sont des moteurs de l’économie luxembourgeoise.

L’emploi salarié au Luxembourg continue de croître, avec une augmentation significative du nombre de frontaliers français. Cette tendance témoigne de l’attrait du Luxembourg en termes d’opportunités d’emploi, mais soulève également des questions sur les conséquences de cette augmentation sur le marché du travail. Il est essentiel de trouver un équilibre entre l’emploi des frontaliers et la protection des intérêts des résidents luxembourgeois.

mobilité transfrontalière à gex: comment transformer ce casse tête en opportunité verte?

Mobilité transfrontalière à Gex: Comment transformer ce casse-tête en opportunité verte?

Grand Genève : Le Pays de Gex souffre de sa mobilité transfrontalière

Le Pays de Gex, situé au nord-ouest du canton de Genève, est confronté à d’importants problèmes de mobilité. C’est ce que révèle un récent rapport de la Cour des comptes française, publié le 7 septembre. En effet, la région manque cruellement d’infrastructures pour faire face aux flux de voitures en direction de Genève. Face à cette situation alarmante, le spécialiste de la mobilité, Sébastien Munafò, appelle à un changement de vision pour l’agglomération.

Selon l’étude relayée par « Le pays gessien », 85% des frontaliers de la région se rendent en Suisse en transport individuel motorisé. Ce taux élevé s’explique en partie par l’offre de transports en commun insuffisante, qui ne parvient pas à motiver les habitants à abandonner l’usage de la voiture individuelle. De plus, la géographie particulière du Pays de Gex, en tant que double périphérie de l’Ain et du canton de Genève, avec des localités principalement résidentielles, contribue à cette situation.

Les projets futurs visant à améliorer la mobilité dans la région prendront du temps à se concrétiser. En effet, la mise en place des bus à haut niveau de service (BHNS) connaît actuellement d’importantes difficultés techniques, rendant peu probable leur entrée en service d’ici 2026, comme initialement prévu. De plus, l’offre de parkings relais (P+R) est presque inexistante dans l’agglomération. Or, ces parkings sont indispensables pour favoriser le report modal en faveur des transports en commun.

La Cour des comptes conclut son rapport en évoquant un constat alarmant : « Dans ces conditions, la mise en service des infrastructures nécessaires risque d’être trop tardive au regard de la dynamique démographique observée et de l’augmentation en cours du trafic automobile ». Chaque jour, quinze nouvelles voitures sont mises sur les routes gessiennes.

Pour faire face à cette urgence, Sébastien Munafò estime qu’il est temps de poser une vision à long terme pour répondre à la demande en transports et structurer le territoire. Selon lui, cette vision doit passer par le développement du ferroviaire. En effet, la desserte par BHNS ne suffira pas à endiguer le trafic motorisé en direction de Genève. Pour les frontaliers de cette région, le temps de trajet en bus serait au minimum de 50 minutes, ce qui n’est pas attractif par rapport à la voiture individuelle. Les parkings relais ne parviennent à absorber qu’1 à 2% des automobilistes. En comparaison, une ligne de tramway ou un train régional permettraient de réduire de 20 à 30% le trafic motorisé. Il est donc urgent de réfléchir dès à présent à étendre le dispositif du Léman Express, qui fonctionne très bien.

Cependant, trouver les fonds nécessaires pour construire ces infrastructures ferroviaires lourdes reste un défi. Actuellement, seulement 9% des investissements de l’agglomération sont dédiés à la mobilité. Selon Sébastien Munafò, le Canton doit être proactif et envisager de réinventer le fonds transfrontalier ou d’utiliser une partie des revenus du futur péage urbain pour financer ces projets. Au final, les Genevois seraient gagnants, avec moins de congestion en ville et moins de pollution.

Il est donc urgent d’agir pour améliorer la mobilité transfrontalière dans le Pays de Gex. La mise en place de nouvelles infrastructures et le développement du transport ferroviaire sont des solutions à envisager pour répondre aux besoins croissants de la région.

déclaration de revenus en ligne : le nouvel outil indispensable pour les travailleurs frontaliers en suisse !

Déclaration de revenus en ligne : le nouvel outil indispensable pour les travailleurs frontaliers en Suisse !

Travailleurs frontaliers en Suisse : ouverture du service en ligne de déclaration des revenus

Lundi 18 septembre 2023, l’Urssaf Franche-Comté a annoncé l’ouverture du service de déclaration des revenus pour les travailleurs frontaliers en Suisse. Cette nouvelle a été accueillie avec satisfaction par de nombreux frontaliers résidant en France, qui pourront désormais effectuer leur déclaration en ligne de manière plus pratique et rapide.

Le service des travailleurs frontaliers en Suisse est un service proposé par l’Urssaf, chargé du calcul et de l’encaissement des cotisations d’assurance maladie pour les travailleurs frontaliers en Suisse résidant en France. L’Urssaf Franche-Comté met à disposition des frontaliers différentes offres d’accompagnement personnalisé. Chaque année, l’Urssaf propose un accompagnement dans les déclarations de revenus, permettant ainsi de déterminer le montant des cotisations.

Afin d’aider les cotisants à remplir correctement leur déclaration de revenus, plusieurs actions sont déployées chaque année en septembre. Des campagnes de communication par emails et courriers sont menées, des fiches pratiques sont mises à disposition, et cette année, un webinaire annuel dédié à la déclaration des revenus est prévu à 13h.

Pour accéder à la conférence en ligne, les intéressés pourront se rendre sur le site www.youtube.com. De plus, une plateforme téléphonique composée de 14 conseillers reste joignable du lundi au vendredi au 0 806 807 713. Un voicebot est également disponible 7j/7 et 24h/24, et une messagerie est accessible via le compte en ligne.

Il est important de noter que le calcul des cotisations d’assurance maladie pour les frontaliers en Suisse se base sur les revenus perçus au cours de l’avant-dernière année. Ainsi, pour déterminer le montant des cotisations pour l’année 2024, les frontaliers devront déclarer leurs revenus de l’année 2022 figurant sur leur avis d’imposition 2023. La déclaration doit être effectuée avant le 15 octobre depuis le compte en ligne, en se munissant de son avis d’imposition 2023.

Outre le service de déclaration des revenus, les travailleurs frontaliers en Suisse peuvent également bénéficier d’autres services en ligne via leur compte. Parmi ces services figurent la consultation de leur dossier, la modification de leurs coordonnées, la simulation de cotisations, et bien d’autres encore.

L’ouverture du service en ligne de déclaration des revenus pour les travailleurs frontaliers en Suisse est une excellente nouvelle pour ces derniers. Grâce à cette nouvelle plateforme, ils pourront effectuer leur déclaration plus facilement et bénéficier d’un accompagnement personnalisé. Il est donc vivement recommandé aux travailleurs frontaliers en Suisse de profiter de ce service en ligne pour remplir leur déclaration de revenus dans les délais impartis.

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L’essor des travailleurs frontaliers en Suisse : Genève au cœur du phénomène

En 2022, la Suisse a vu une augmentation sans précédent du nombre de travailleurs frontaliers, atteignant un chiffre record de 78 000 nouveaux arrivants. Cette croissance porte leur nombre total à 442 869. Le canton de Genève, en particulier, a été le principal bénéficiaire de cette main-d’œuvre, avec un total de 104 357 travailleurs frontaliers en décembre 2022, soit une augmentation de 7,1% par rapport à l’année précédente. Read More

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L’essor des travailleurs frontaliers en Suisse : Analyse d’une tendance croissante

Une croissance constante des travailleurs frontaliers

Au dernier trimestre 2022, la Suisse a enregistré une augmentation de 6,1% du nombre de travailleurs frontaliers par rapport à la même période de 2021. Cette croissance a atteint 18,6% entre fin 2017 et fin 2022, malgré une stabilité relative pendant la première vague de la pandémie de Covid-19. Au total, 380’000 personnes traversaient la frontière pour travailler en Suisse. Read More


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